Conformément au vœu du pasteur Rollin, toute personne accueillie doit bénéficier d’un environnement respectueux.
Le personnel soignant est régulièrement formé pour respecter la dignité et l’altérité des résidents dans une approche bienveillante.
Le Conseil d’Administration a à cœur de poursuivre dans la continuité, la transmission aux générations futures, les valeurs chrétiennes, humanitaires, sociales et patrimoniales initiées par le pasteur Rollin, grande figure du protestantisme du XIX° siècle.
La Fondation Rollin est reconnue d’utilité publique dès 1870 et devient œuvre de bienfaisance, elle est habilitée à recevoir dons et legs.
Tous les pensionnaires, quelles que soient leurs ressources, bénéficient du même régime dans un souci d’équité et d’humanité.
Rollin se plaît à rappeler « de quelle charité étaient animés nos aïeux au sein des plus cruelles épreuves et comment dans un sermon sur la communion, prononcé dans la chapelle du Roi, le père Bourdaloue s’écria, en parlant de ceux qu’on appelait alors les prétendus réformés : voyez comme ils s’aiment et comme ils ont soin de leurs pauvres ! Comme ils sont unis ensemble et comme ils prennent intérêt les uns aux autres ! Ils vivent selon la charité, ils se comportent en frères ! »
« C’est en me souvenant du lieu de ma naissance et du Dieu de nos pères (qui nous a prescrit de nous aimer les uns les autres en se donnant lui-même par son fils Jésus-Christ) que j’exécute ce projet. ». Projet cher à son fils bien-aimé Fernand, qui en avait fait son exécuteur testamentaire.
Lors de l’inauguration de l’asile « Bon Secours »le 8 mars 1870, le pasteur Horace Monod de Marseille dit « … la Bible sera toujours ici le vrai prédicateur (…) ».